Par Michel Poivert le mercredi 24 avril 2013, 09:48
Pour la dernière séance du Séminaire photographique de la saison 2012-13 à la Maison du Geste et de l'Image, nous recevrons Documentation Céline Duval pour un entretien autour de la méthode de l'artiste et une présentation de la série Les Allumeuses, vidéos phares qui révèlent dans l'instant de leur destruction les milliers d'images de magazines classées par thèmes. Un grand œuvre qui décrypte les stéréotypes de l'époque et l'inconscient collectif des désirs.
Par Paul-Louis Roubert le lundi 25 février 2013, 09:24
Jeudi 28 février Stanislas Amand viendra présenter et signer à la Société française de photographie son dernier ouvrage Lettres à une galerie, co-édité par les éditions Images en Manœuvres et l'École normale supérieure Lyon. À cette occasion Stanislas Amand dévoilera de nouvelles Correspondances produites pour la Vitrine de la SFP. Avec cet événement la SFP reste fidèle au travail de Stanislas Amand dont elle avait accueilli régulièrement sur Vitevu les correspondances depuis l'été 2007.
Rendez-vous à la SFP, 71 rue de Richelieu, 75002 Paris à partir de 18h30. En partenariat avec le Centre photographique d'Ile-de-France, Pontault-Combault.
Par Paul-Louis Roubert le dimanche 19 décembre 2010, 11:10
Les recherches conduites dans le cadre de la préparation de l’exposition "Primitifs de la photographie. Le calotype en France, 1843-1860", par Sylvie Aubenas, directeur du département des Estampes et de la Photographie de la BnF et par Paul-Louis Roubert, maître de conférences à l’université de Paris VIII Vincennes Saint-Denis, qui en ont assuré le commissariat, ont permis de faire la synthèse des travaux abondants réalisés depuis une génération sur le calotype français. Elles sont loin, cependant, d’avoir épuisé un sujet qui mobilise actuellement de nombreux chercheurs et sur lequel la présente journée d’études se propose de revenir, afin de le compléter et de l’enrichir.
Par Garance Chabert le dimanche 14 novembre 2010, 15:37
mardi 23 novembre 2010, BNF, petit auditorium, Hall Est, Site Tolbiac, de 9h30 à 18h30
Cette journée d’étude sera l’occasion de revenir sur l’histoire de la photographie contemporaine de paysage, et notamment sur ce moment particulier que fut la Mission photographique de la DATAR. Cette manifes- tation est l’aboutissement d’une recherche menée par Raphaële Bertho, mention spéciale de la Bourse Louis Roederer 2009-2010, dans le cadre d’un doctorat sur les missions photographiques en France et en Allemagne dans les années 1980 et 1990, intitulée « Paysages sur commande », à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Par Michel Poivert le samedi 23 octobre 2010, 11:41
A l’occasion de son 20eme anniversaire et en liaison avec les travaux consacrés à la photographie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le Centre Photographique d’Ile-de-France et l’Equipe d’accueil Histoire culturelle et sociale de l’art sont partenaires d’un colloque qui vise à faire un point sur la création photographique en France depuis une trentaine d’années, soit une période marquée par « la photographie contemporaine ».
Le colloque se déroulera sur deux sites : le vendredi 29 octobre à Paris à l'auditorium de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et le samedi à Pontault-Combault au Centre photographique Ile de France (CPIF). L'entrée est libre le vendredi et il est recommandé de s'inscrire pour le samedi afin de faciliter le transport et l'accueil (cf. plus bas)
Fondée sur la double présence des historiens et des artistes, cette rencontre souhaite poser quelques questions qui visent à éclairer un moment non achevé de l'histoire de la photographie.
Par Michel Poivert le lundi 20 septembre 2010, 11:55
Archivo fotográfico José Manuel Aizpúrua. Famille Aizpúrua - septembre 2010
Objet culturel qui bénéficia d’un intérêt particulier dans l’Espagne de la transition démocratique, la photographie s’est associée de façon singulière à l’affirmation d’une identité espagnole. Depuis le début des années 1980, différents protagonistes, artistes ou historiens, ont ouvert des pistes de réflexion sur l’usage et la reconnaissance de l’image photographique.
Dans l’ouvrage collectif Fotografía. Crisis de historia (2004), l’historien de l’art CarmeloVega questionnait ce qu’il décrivait comme le « paradoxe espagnol ». Préférant faire dialoguer l’analyse d’une réalité locale de la production des images avec leur contexte historique et social, l’historiographie de la photographie en Espagne a privilégié la mise à jour de corpus et leur fonction dans la culture régionale ou nationale. Autour des années 1990, ces « micro-histoires » ont engagé un nouveau rapport à la suprématie des grands centres en affirmant la présence d’une périphérie active. Dans le même temps, l’activité photographique espagnole a trouvé sa place au niveau international en donnant notamment un rôle prépondérant aux questions de l’appartenance et de l’identité.
Dans quelle mesure peut-on alors parler d’une approche paradoxale dans cette manière d’envisager le médium photographique ? Quelle est la spécificité d’un regard espagnol face aux courants internationaux ? A travers celui-ci, peut-on cerner plus précisément la place du Sud dans une configuration historiographique qui est restée jusqu’alors principalement celle du Nord ?
En interrogeant les ambitions et les démarches des historiens mais aussi le positionnement des artistes depuis les 30 dernières années en Espagne, il s’agira d’identifier les caractéristiques de ces discours. Cette journée d’étude sera l’occasion de réunir des personnalités engagées, aujourd’hui et par le passé, dans cette voie. Il s’agira de dégager les grandes lignes théoriques d’un « modèle espagnol », d’en questionner les enjeux et les limites, enfin d’engager un dialogue critique sur l’actualité de la recherche dans ce domaine.
Vendredi 24 septembre 2010
Institut National d’Histoire de l’Art
1er étage -salle Vasari
Traduction simultanée
Entrée libre
09h30 / Présentation de la journée par Michel Poivert et Sophie Triquet
10h00 / Lee Fontanella, University of Worcester. Preliminar a una revisión de una historia de la fotografía en España en el siglo XIX / Introduction à la révision d’une histoire de la photographie en Espagne au XIXe siècle
10h30 / Carmelo Vega, Universidad de La Laguna, Santa Cruz de Tenerife. Un modelo sin modelo. Repensar la Historia de la fotografía en España / Un modèle sans modèle. Repenser l’histoire de la photographie en Espagne
11h00 / Joan Fontcuberta, Universidad de Barcelona. Unos capítulos claves en la historia de la fotografía Española / Relecture de quelques chapitres clés dans l’histoire de la photographie espagnole
11h30 -12h30 / Table ronde modérée par Marta Gili et Michel Poivert
13h00-14h30 Déjeuner
14h30 / Javier Ortiz Echagüe, Universidad Complutense, Madrid. Una historia de la fotografía sin nombres : el caso de José val del Omar Une histoire de la photographie sans nom : le cas de José val del Omar
15h00 / Jorge Ribalta, Museu d’art contemporani de Barcelona. Reflexiones sobre una exposición : “Archivo universal” y las perspectivas actuales de la fotografía documental / Retour sur une exposition : Archivo universal et les perspectives actuelles de la photographie documentaire
15h30 / Héloïse Conesa, Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg Spécificité d’un modèle espagnol ? / Especificidad de un modelo español ?
16h00 -17h00 / Table ronde modérée par Michel Poivert et Sophie Triquet
Suite à la fermeture de l'auditorium de la Maison Européenne de la Photographie pour une durée indéterminée, nous sommes au regret de vous faire part de l'annulation de l'Entretien de la Société Française de Photographie du mercredi 6 janvier 2010.
Nous vous tiendrons au courant prochainement des dates et lieu de re-programmation.
Vous êtes toutefois cordialement invité à retrouver l'artiste Monique Deregibus qui interviendra dans le séminaire de master de Michel Poivert à l'Institut national d'histoire de l'art (6 rue des Petits-Champs Paris 2eme ar) le jeudi 18 février de 10h00 à 12h00 (Salle Jullian).
Par Julie Jones le mercredi 9 décembre 2009, 14:28
Nous proposons d'étudier les usages stratégiques du médium photographique par les acteurs du mouvement surréaliste. Plusieurs axes seront privilégiés, notamment l'importance-clef de la photographie pour la diffusion des théories qui ont animé le mouvement ou son rôle stratégique “au service de la révolution”. Preuves d'une compréhension du surréalisme propre à leurs auteurs et dépassant le carcan de l'automatisme, les corpus photographiques abondent et témoignent de l'exaltation ou du discrédit de la réalité. Photographes professionnels ou amateurs éclairés, tous ont conscience de l'impact de la photographie sur les masses, l'intégrant comme un enjeu tactique si ce n’est stratégique dans l’aboutissement de leur projet avant-gardiste. Nous chercherons à démontrer comment la photographie s'est affirmée en tant que catalyseur et diffuseur des divers développements théoriques et formels, contribuant grandement à l’internationalisation du surréalisme et par-delà même à l'évolution de l'aspect politique a priori implicite à sa nature d'avant-garde. Les limites géographiques et chronologiques du mouvement historique devront être dépassées, pour en considérer ses mutations en France, et à l'international. Outil de diffusion d'idées politiques ou de délires mégalomaniaques, écrin de la présence surréaliste au monde ou de la conscience surréaliste du monde mais aussi pur objet esthétique, l’image photographique permet de réenvisager la nature même de l'impact du mouvement dans l'histoire de l'art et des idées.
Vendredi 11 décembre 2009 Institut national d'histoire de l'art, salle Vasari 9h30-18h00
Organisé par l'ARIP, en partenariat avec l'HiCSA (Université Paris I)
Par Julie Jones le vendredi 27 novembre 2009, 18:21
Dans le cadre des entretiens de la Société française de photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée le mercredi 2 décembre dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, à 18h.
Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR
Yo-Yo Gonthier est né à Niamey, au Niger, en 1974 et grandit sur l’île de la Réunion. Après l’obtention en 1997 d’une Maîtrise de Sciences et Techniques en Photographie à Paris 8, il commence un travail de photographe plasticien indépendant. Avec ses premiers travaux nocturnes, regroupés dans Les Lanternes sourdes (Éditions Trans photographic press, 2003), Yo-Yo Gonthier confronte notre regard au surgissement du merveilleux. Le soin particulier accordé au dosage entre temps de pose long, lumière ambiante et éclairage artificiel dirigé, confère à ses photographies une tension atemporelle digne du rêve où stabilité et mouvement, attirance et répulsion s’affrontent sans cesse. Cette dualité rend compte de la volonté chère au photographe de transmettre son goût de la contemplation active et du cheminement, tant intérieur que spatial, comme antidotes contre la vitesse et l’oubli, fréquents dans la civilisation occidentale. La mémoire des lieux et des édifices se pose alors comme témoin d’une mémoire collective occultée ou en voie d’effacement dont rend compte l’exposition Outre-mer à l’espace Khiasma, aux Lilas, en juin 2008. Conscient de la nécessité de la transmission et de l’échange, Yo-Yo Gonthier a notamment enrichi son approche de la thématique de l’exploration dans le cadre du projet La peau de la lune au collège St Exupery à Rosny-Sous-Bois en 2009. Exposés lors de Kreyol Factory et des 8e Rencontres de Bamako – Biennale africaine de la photographie, ses derniers travaux de la série Beach questionnent le cliché de la plage à l’heure de sa marchandisation. http://www.yoyogonthier.com
Entretien réalisé par Marc Aufraise et Dagara Dakin
Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, entrée libre et gratuite, sans réservation.
C’est à la fois dans une atmosphère de simplicité que nous préparons avec la Fondation Gilles Caron (1939-1970) le colloque du 3 juillet prochain consacré au photoreporter des années 1965-1970, et dans la conscience qu’une responsabilité nous est confiée. En effet, lorsque la Fondation m’a contacté pour imaginer ce que pourrait être sa politique scientifique, en accord avec les recommandations que pouvait lui faire son conseil d’administration, l’idée d’un colloque m‘est apparu comme la meilleure initiative avant même de parler livre ou exposition. Car la sagesse commande d’apprécier avant tout la nature des archives de la fondation - archives recomposées de haute lutte par Marianne Caron à partir des agences et divers donneurs d’ordre du photographe.
Vous êtes cordialement invités au prochain entretien de la Société française de photographie le mercredi 6 mai 2009. Marion Duquerroy recevra Leah Gordon à 18h dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie.
Entrée libre, sans réservation
5-7 rue de Fourcy. 75004 Paris
Leah Gordon, photographe et vidéaste britannique, concentre une grande partie de son travail sur les rites vaudous depuis son premier voyage en Haïti en 1994. Sur place, elle découvre le Carnaval de Jacmel, fête pendant laquelle les hommes déguisés en femmes ou créatures hybrides envahissent les rues de cette petite ville côtière, jouent un théâtre de l’absurde et content des histoires mythologiques et politiques. Dans cette frénésie, les fondements de la culture créole embrasent aussi bien leurs origines empruntes au carnaval médiéval européen qu’au vaudou clandestin. Diplômée du Polytechnic of Central London et récemment titulaire d’un MA en Photographic Studies, Leah Gordon a dédié ses premiers travaux à la société de classes britannique et aux post-colonial studies questionnant les notions de « genres », « classe » et « races ». Elle travaille en parallèle avec des associations caritives, la télévision, des revues d’art spécialisées et enseigne au College of Creative Arts. Elle aide aussi à la promotion des artistes haïtiens de Grand Rue et est l’auteur de The Book of Vodou, Charms and Rituals to Empower your Life (Quarto Books, London, 2000).
Certains de ses clichés sont actuellement exposés dans le cadre de l’exposition Kreyol Factory à la Villette et à partir du 28 mai à la Galerie 64bis (Paris).
Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée à la Maison européenne de la photographie le mercredi 4 mars 2009 à 18h
Né en 1962, Eric Larrayadieu, photographe représenté par la galerie Polaris, participe en 1994 à la fondation du collectif la Forge. Fort de diverses pratiques – graphisme, photographie, arts plastiques et pratiques sociales – ce collectif désire réécrire le lien entre art et citoyenneté par des travaux créés en jonction avec des groupes sociaux. La conférence posera le rôle de la photographie au cœur de cette démarche et les diverses problématiques qu'elle soulève telle l'utilité d'une pluralité des médiums ou les interactions art/société.
Entretien réalisé par Anaïs Feyeux
Maison Européenne de la photographie, 4 rue de Fourcy. 75004 Paris.Auditorium Entrée libre, sans réservation
Selon ses propres dires, Philippe Gronon utilise la photographie « dans toute sa rigueur comme
moyen d'enregistrement ». Travaillant à la chambre, l'artiste porte une attention scrupuleuse à l'objet
qu'il reproduit à l'échelle 1 puis détoure, comme pour prélever un bloc de réel. Ses séries d'images
explorent à travers des notions comme l'inscription (tableaux noirs, écritoires de bibliothèques,
tableaux de cotations boursières), ou la reproduction (châssis radiographiques, cuvettes de
développement, amplis) l'essence même du photographique. Les travaux les plus récents de l'artiste
ont été exposés à Paris en octobre dernier à la Galerie Dominique Fiat, simultanément à une
rétrospective à la Maison de la culture de Bourges. Suite à une exposition au MAMCO de Genève
en 2003, les éditions du musée préparent une monographie sur l'œuvre de Philippe Gronon qui
paraîtra en 2010. L.Dryansky
Entretien réalisé par Larisa Dryansky. Mercredi 4 février 2009 à 18h
Auditorium. Entrée libre, sans réservation. MEP, 4 rue de Fourcy. 75004
Par Garance Chabert le lundi 26 janvier 2009, 12:55
Conférence le mercredi 28 janvier à la Maison populaire, Montreuil, 20h
Rencontre dans le cadre de l'exposition Un plan simple 1/3 (Perspective)
Une proposition du collectif de commissaires d’exposition Le Bureau/
Par Carole Troufléau le mardi 18 novembre 2008, 12:56
"Bientôt, le monde entier sera fou de couleur, et Lumière en sera responsable", déclarait l’Américain Alfred Stieglitz lors de la commercialisation du procédé Autochrome en 1907, dernière invention de la société Lumière.
Par Michel Poivert le dimanche 26 octobre 2008, 23:15
La question des sources de financement de la modernité, en dehors de la sphère publique et institutionnelle, a été peu abordée dans le domaine des arts et de la culture, moins encore que dans celui des sciences et de l’industrie. Dans la relation entre argent et création artistique, quel rôle ont joué les fonds privés, qu’ils soient issus du mécénat, du monde financier ou de la fortune personnelle descréateurs ? De ce point de vue, il a semblé particulièrement pertinent d’interroger l’image moderne et plus précisément la photographie, depuis le milieu du XIXe siècle jusqu’à nos jours, pour comprendre les conditions de développement de la création.
Depuis son invention au XIXe siècle, la photographie a évolué dans un environnement capitalistique. Dans quelle mesure les moyens privés ont-ils été mis au service des innovations techniques et de la production artistique des photographes ? Devenue un vecteur majeur de l'information et du divertissement, la photographie joue un rôle de plus en plus central dans l'économie générale au XXe siècle. Comment circule désormais l'argent dans cette économie de l'image ? L’image technique par sa reproductibilité, sa diffusion semble se confondre avec la substance même de l’économie : la visée historique serait ici celle d’une histoire culturelle et économique de l’image.
Cette journée d’étude se propose d’analyser les relations qu’entretient le « couple économique » formé par l’image et l’argent, à l’échelle de différents pays européens, dans une perspective transhistorique.
Chaque année, la Société française de photographie investit la Maison européenne de la photographie pour des conférences sur le champ photographique. En collaboration avec l'ARIP (Association de recherche sur l'image photographique), elle invitera des artistes à parler de leur oeuvre et de leurs recherches en cours.
Les conférences ont lieu chaque premier mercredi du mois à la Maison européenne de la photographie, à 18h, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, entrée libre et gratuite, sans réservation
Artiste anglais né en 1970 et diplômé du London College of Printing, Jonathan Lewis pratique la photographie abstraite depuis 2000. En écho à l'épreuve Valentino, tirée de sa série Designer Labels, qui sera accrochée dans la Vitrine de la SFP à partir de mi-novembre, l'auteur présentera ses travaux menés aux Etats-Unis et à Londres. Avec une approche esthétique rigoureuse, Lewis joue sur les modes de vision qu'offre le numérique et porte un regard formel, non dénué d'humour, sur la réalité commerciale, ou artistique, des sujets qu'il photographie.
Entretien de Pascal Colrat avec Anaïs Feyeux dans le cadre des Rencontres de la SFP à la Maison européenne de la photographie. 5 décembre 2007. 1ere partie (30mn)
Invité par Paul-Louis Roubert, Jeff Guess présentera Ekphrastic objects dans le cadre des conférences de la Société française de photographie à la Maison Européenne de la Photographie, le :
Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée par la Société française de photographie le mercredi 7 mai à la Maison Européenne de la photographie. Perin Yavuz réalisera un entretien avec la photographe Awen Jones.
Awen Jones est née en 1971 à Ponytprid, Pays de Galles. Elle vit et travaille à Paris. Après une résidence Centre photographique d'Ile de France, elle a présenté avec cinq autres résidents ses travaux, en juin-juillet 2005, dans l'exposition 3 et 3 font… «Avec la série des Petits Papiers, Awen Jones s'applique à disloquer, dans une démarche résolument politique, l'identité des personnes qu'elle photographie. Dans le premier volet, Les Cartes de séjour, en agrandissant à l'échelle du visage humain les photographies de cartes de séjour, elle déjoue le rôle d'identification qui leur est conféré. L'agrandissement et leur extraction offrent des portraits sans identité et sans intériorité. Preuve que ce genre de document n'a pas vocation à subjectiver les individus, juste à ordonner une masse. Et lorsqu'ils n'ont pas ces documents, les Sans-papiers, titre éponyme du second volet, perdent non seulement toute identité mais aussi toute visibilité. » Perin Emel Yavuz
Mercredi 6 mai. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).
Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée par la Société française de photographie. Michel Poivert réalisera un entretien avec David Barriet et David Benassayag, directeurs de Le Point du Jour Editeur et responsables du nouveau centre de la photographie à Cherbourg.
Les livres du Point du Jour Éditeur accueillent des séries photographiques contemporaines accompagnées le plus souvent de brefs textes littéraires ou de réflexion. Ni thématiques ni monographiques, ils présentent le travail spécifique d’un artiste en séquences dont le rythme suggère les significations. Sensible à une photographie documentaire inscrite dans l’art actuel, Le Point du Jour Éditeur voudrait proposer des ouvrages où l’expérience du réel s’élabore en pensée.
Dernières parutions: SCATTERED CITY, Gabriele Basilico ; Entretien avec Yona Friedman ; Stefano Boeri et Hans Ulrich Obrist ; STUDIO SHAKHARI BAZAR, Gilles Saussier.
Mercredi 2 avril. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).
Vous êtes cordialement invités à la conférence organisée par la Société française de photographie donnée par Giuliano Sergio qui viendra nous faire un compte rendu de l'exposition rétrospective actuelle du photographe italien Ugo Mulas.
A partir du début des années 1950, le photographe Ugo Mulas (1928-1973) entreprend une documentation sur plusieurs générations d'artistes en Europe et aux Etats-Unis. S'emparant à ses débuts de la forme traditionnelle du reportage, cette "documentation" photographique évalue progressivement vers un dialogue conceptuel avec l'art d'avant-garde (Spazialismo, Nouveaux Réalisme, Pop Art, Arte Povera). Mulas poursuit sa réflexion sur le spécificité du médium photographique et son rapport à l'art avec son projet des Vérifications (1969 – 1972). Annonçant les nouvelles dynamiques entre art et photographie, la rigueur conceptuelle et la radicalité de cette série la font rapidement reconnaître comme une des œuvres les plus significatives de la période.
Pour la première fois trois institutions majeures - le MAXXI de Rome, le PAC de Milan et la GAM de Turin - se sont coordonnées pour réaliser une rétrospective sur cette figure clef de la photographie des années soixante et soixante-dix. Giuliano Sergio, chargé de la supervision scientifique de l'exposition, présentera la figure de Ugo Mulas et les enjeux critiques de la rétrospective actuellement en cours.
Giuliano Sergio, chargé de cours en histoire de la photographie et de l'art vidéo à l'Université Paris 7, rédige une thèse sur les rapports entre artistes et photographes en Italie dans les années soixante et soixante-dix (Paris X / « La Sapienza » de Rome). Commissaire chargé des campagnes photographiques pour la Chambre de Commerce de Rome, il collabore également avec le MAXXI (Musea Nazionale delle arti del XXI secolo de Rome) pour la réalisation du catalogue général des collections.
"Ugo Mulas. La scena dell'arte"
Rome MAXXI du 4 décembre 2007 au 3 mars 2008
Milan PAC du 5 décembre 2007 au 10 février 2008
Turin GAM du 26 juin au 19 octobre 2008
Mercredi 5 mars. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).
Par Gaëlle Morel le dimanche 3 février 2008, 09:36
Vous êtes cordialement invités à la conférence organisée par la Société française de photographie donnée par Jeanne Mercier et Dagara Dakin + carte blanche au photographe Emeka Okereke. Jeanne Mercier et Dagara Dakin viendront nous faire un compte-rendu de la septième édition des Rencontres africaines de la photographie de Bamako 2007. La Biennale a ancré cette année encore un peu plus Bamako dans sa vocation photographique, sous le thème "Dans la ville et au-delà".
Jeanne Mercier est historienne de la photographie spécialisée sur l’Afrique de l’Ouest. Elle a consacré son mémoire de master aux Rencontres Africaines de la Photographie et prépare actuellement une thèse à l’EHESS sur "L’élaboration d’un contexte culturel photographique en Afrique, le cas malien". Elle est aussi à l’initiative du blog Afrique in visu, première plateforme d’échanges autour du métier de photographe en Afrique dont elle est la coordinatrice.
Dagara Dakin est doctorant en histoire de l'art à l'université Paris I, sous la direction de Philippe Dagen. Son sujet porte sur "L'Art contemporain africain: de la difficulté à penser l'altérité à l'ère de la globalisation des échanges". Il a été en 2005 chargé de mission auprès de l'AFAA pour la 6e Biennale de la Photographie de Bamako.
Mercredi 6 février. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).
Par Gaëlle Morel le vendredi 4 janvier 2008, 19:13
Vous êtes cordialement invités à la conférence de Mathilde Arrivé et François Brunet, organisée par la Société française de photographie à la Maison européenne de la photographie le mercredi 9 janvier 2008 à 18h, entrée libre sans réservation.
"Views and Visions". L’Ouest d’Edward S. Curtis (1868-1952) à la lumière de la photographie d’exploration (1860-1880) par Mathilde Arrivé et François Brunet.
Par André Gunthert le mardi 20 novembre 2007, 15:50
Vidéo de la présentation par André Gunthert et Michel Poivert de L'Art de la photographie (éditions Citadelles-Mazenod), dans le cadre des conférences de la Société française de photographie, dirigées par Thierry Gervais et Gaëlle Morel, le 7 novembre 2007 à la Maison européenne de la photographie (prise de vue: Bertrand Priour), 1e partie (25 min).
Le 5 décembre 2007, Anaïs Feyeux, doctorante en histoire de la photographie, invite Pascal Colrat, artiste.
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Pascal Colrat choisit très tôt comme support d'expression l'affiche ou l'image dans sa multiplicité, utilise des réseaux de diffusion variés et croise un public très large et populaire. Par ses choix de présentation multiples – musées, galeries, affiches – pour le Tarmac de la Villette ou l'Opéra de Lille entre autres – et cartes postales, Pascal Colrat franchit allègrement les frontières qui séparent art et graphisme et se définit d'ailleurs comme photo-graphiste.
Par Gaëlle Morel le vendredi 2 novembre 2007, 17:09
Chaque année, la Société française de photographie investit la Maison européenne de la photographie pour des conférences sur le champ photographique. Elle invite des artistes à parler de leurs travaux, convie des chercheurs à expliquer leurs avancées et reçoit des acteurs opérant dans les institutions, les festivals ou l’édition.
Cette année, l’ARIP (Association de recherche sur l’image photographique) se joint à la SFP.
Les conférences ont lieu chaque premier mercredi du mois à la Maison européenne de la photographie, à 18h, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, entrée libre et gratuite, sans réservation.
7 novembre 2007 :
Lancement de L’art de la photographie, éditions Citadelles & Mazenod, par André Gunthert, maître de conférences à l’EHESS, et Michel Poivert, professeur à l’Université Paris 1, directeurs d'ouvrage.
Treize ans après la dernière histoire générale de la photographie publiée en France, les éditions Citadelles & Mazenod annoncent la parution d'une nouvelle somme, qui fait entrer le médium dans la célèbre collection "L’Art et les grandes civilisations".
Journée d’étude doctorale organisée le mercredi 27 juin par l’équipe d’accueil « Histoire culturelle et sociale de l’art » - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec l’Association de Recherche sur l’Image Photographique (ARIP). Durant cette journée d’étude, nous analyserons les pratiques et usages photographiques après 1945. Si pendant les crises précédant la Seconde Guerre mondiale, l’artiste avait pu trouver son inspiration et sa raison d’être dans une forme d’engagement social et politique, son identité et sa place dans la société sont bouleversées à partir de 1945. La légitimité de ses principaux chevaux de bataille est mise à mal. Utopie, universalité, art politique, œuvre d’art totale et notion d’avant-garde même sont battus en brèche. De plus, les limites de son champ d’action et de diffusion s’élargissent considérablement avec l’ouverture et l’intensification des échanges internationaux.
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par Marianne Le Galliard, le mercredi 6 juin 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par Perin Emel Yavuz (doctorante au CRAL, EHESS) le mercredi 16 mai 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
Par Thierry Gervais le dimanche 1 avril 2007, 20:46
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par Xavier Martel (doctorant à l'université Paris I) le mercredi 11 avril 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
Journée d’études organisée le 23 mars 2007 (9h-19h) dans le cadre de l'École Doctorale "Langue, littérature, image, civilisation" par François Brunet (professeur, art et littérature des Etats-Unis, Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones – LARCA, université Paris 7-Denis Diderot), Nathalie Boulouch (maîtresse de conférences, histoire de l’art contemporain, Équipe d’accueil Histoire et Critique des Arts, UFR ALC, université Rennes 2-Haute Bretagne) et Gaëlle Morel (ATER, histoire de l’art contemporain, université Rennes 2-Haute Bretagne).
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par Christine Barthe (responsable scientifique de l’unité patrimoniale des collections photographiques au musée du quai Branly) le mercredi 7 maris 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
Christine Barthe nous présentera l'exposition de photographies de Désiré Charnay au musée du quai Branly et nous parlera des collections photographiques du musée.
Par Thierry Gervais le samedi 3 février 2007, 12:18
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par André Gunthert (chercheur et maître de conférences à l’EHESS) le mercredi 7 février 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
"L'archive et le portrait. Les fonds photographiques de l'IMEC"
L'Institut mémoires de l'édition contemporaines (IMEC) conserve les archives des écrivains et des grands intellectuels français de la période récente (Althusser, Barthes, Derrida, Robbe-Grillet, etc.). Parmi la collection classique des manuscrits, correspondances et autres documents témoignant d'une oeuvre, depuis peu, sont apparues les photographies. Comment l'image participe-t-elle de la mémoire d'une oeuvre? Quelles sont les contraintes que pose à l'archive ce nouveau matériau? En questionnant les réponses empiriques proposées à l'Abbaye d'Ardenne, on découvre un matériau inédit, où l'image privée côtoie la représentation publique – vrai laboratoire où s'effectue la métamorphose de la personne en personnage. Qu'est-ce qu'un portrait? Les caractéristiques de l'archive éclairent d'un jour nouveau ses fonctions. Un relevé d'enquête autant qu'un programme de recherches.
Par Gaëlle Morel le dimanche 7 janvier 2007, 11:24
La prochaine conférence du cycle organisé par la Société française de photographie sera donnée par Larisa Dryansky (doctorante en histoire de l’art, université Paris 1) le mercredi 10 janvier 2007, à 18h, à la Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, métro Saint-Paul, entrée libre sans réservation.
New Documents et photodocuments: aspects de la photographie documentaire aux Etats-Unis dans les années 1960 et 1970.
L'utilisation de la photographie par les mouvements artistiques issus de la remise en question du modernisme (postminimalisme, art conceptuel, Land Art, Body Art, performance) est contemporaine aux Etats-Unis d'une actualisation du style documentaire comme canon de la photographie moderniste. La période charnière à cet égard est celle des années 1966 et 1967 qui voient la présentation des expositions "Toward a Social Landscape" au Musée George Eastman, puis "New Documents" au MoMA, en même temps que la publication de travaux majeurs de photodocumentation par des artistes tels Dan Graham, Robert Smithson et Ed Ruscha. Cette coïncidence temporelle invite à réfléchir sur les passages entre des pratiques d'apparence antinomiques.
Par Thierry Gervais le dimanche 1 octobre 2006, 10:24
Les Conférences de la Société française de photographie ont lieu à la Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, à 18h (entrée libre).
8 novembre 2006
Julie Jones, doctorante en histoire de l’art, université Paris 1.
György Kepes au New Bauhaus/American School of Design in Chicago (1937-1943): photographie, art et publicité.
6 décembre 2006
Entretien avec Philippe Durand, photographe, par Michel Poivert, professeur d'histoire de l'art, université Paris 1.
10 janvier 2007
Larisa Dryansky, doctorante en historie de l’art, université Paris 1. New Documents et photodocuments. Aspects de la photographie documentaire aux Etats-Unis dans les années 1960 et 1970.
7 février 2007
André Gunthert, maître de conférences en histoire visuelle, EHESS.
L'archive et le portrait. Les fonds photographiques de l'IMEC.
7 mars 2007
Christine Barthe, responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly.
Parcours dans les collections photographiques du musée du Quai Branly.
11 avril 2007
Xavier Martel, doctorant en histoire de l’art, université Paris 1.
Coexistence de deux arts populaires. Les usages narratifs de la photographie en bande dessinée.
16 mai 2007
Perin Emel Yavuz, doctorante au CRAL, EHESS.
Avant les tableaux en photographie. Le Narrative art ou le glissement du paradigme pictural.
6 juin 2007
Carole Troufléau, responsable des collections de la SFP, avec Xavier Martel.
Projection de plaques originales du début du XXe siècle.
Comment écrire une histoire qui concilie deux photographies: l’une, produit d’exportation, répondant aux critères du marché de l’art, et l’autre, occultée, car non conforme aux discours occidentaux sur l’Afrique?
C'est à cette question que tentera de répondre Erika Nimis, historienne (Université Laval, Québec) le mercredi 7 juin à 18h00 au cours d'une conférence à la Maison européenne de la photographie, 5 rue de Fourcy 75004 Paris. L'entrée est libre.
Erika Nimis a notamment publié en 2005 Photographes d'Afrique de l'Ouest: L'expérience yoruba, paru aux éditions Karthala.
La photographie est omniprésente dans l'oeuvre de Robert Smithson (1938-1973) et y joue un rôle considérable. Pourtant, ce n'est pas par sa virtuosité technique ou esthétique que la photographie attire ici notre attention : Smithson, artiste new-yorkais de la seconde moitié des années 1960, ne s'est en effet jamais revendiqué photographe. C'est au contraire en tant que contre-modèle critique à l'égard du modernisme, participant à l'élaboration d'un nouveau type d'oeuvre d'art qu'elle se trouve convoquée et que nous nous efforcerons de l'étudier.
Conférence donnée le mercredi 3 mai 2006 dans le cadre des entretiens publics de la Société française de photographie par Katia Schneller, allocataire-monitrice en histoire de l'art contemporain à l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne, qui aura lieu à la Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris à 18h. Entrée libre.
Par Thierry Gervais le dimanche 2 avril 2006, 11:20
Si l'exposition consacrée, en 1976, à William Eggleston par le Museum of Modern Art de New York, est aujourd'hui considérée comme le moment-clef de l'émergence et de la reconnaissance de la photographie couleur comme médium artistique, on peut voir dans cet événement le symptôme d'un phénomène plus ample qui s'est déployé, aux Etats-Unis et à New York en particulier, au cours de la décennie 1970.
C'est autour de cette thématique que Nathalie Boulouch, maître de conférence en histoire de l'art contemporain à l'université Rennes II, parlera à la Maison Européenne de la Photographie (5-7 rue de Fourcy), mercredi 5 avril à 18h, entrée libre.
Par André Gunthert le lundi 27 février 2006, 13:30
Au sein de l'énorme machine du congrès annuel du CAA, l'association des historiens d'art américains, réuni à Boston, une place de choix a été accordée cette année à la photographie. Le 23 février, une session spéciale était toute entière consacrée à rendre hommage à John Szarkowski, directeur du département photographique du MoMA de 1962 à 1991, de toute évidence l'un des principaux responsables de l'essor culturel du médium au cours des quarante dernières années. Après une présentation biographique par Joel Snyder (université de Chicago), Peter Galassi, son successeur au MoMA, soulignait l'exceptionnelle carrure du conservateur, inventeur de formes institutionnelles autant que de concepts critiques à travers l'outil de l'exposition. En déployant l'éventail de ses curiosités récentes pour les œuvres photographiques, Michael Fried (Johns Hopkins University) renvoyait à Szarkowski le miroir des constructions modernistes. Représentant de l'exotisme francophone, votre serviteur y proposait une réflexion sur le rôle du musée dans le cadre de la compétition franco-américaine depuis les années 1930. L'ancien conservateur fermait enfin la séance, révélant sous une voix de baryton un personnage d'enfant farceur, parfaitement maître de ses formules, faisant pâlir malgré ses 80 ans passés la brochette des intervenants précédents.
Référence: Sur l'œuvre de John Szarkowski, on lira en français l'excellent mémoire de Laetitia Barrère, John Szarkowski: le modernisme photographique au Museum of Modern Art de New York (1962-1991), mémoire de DEA d’histoire de l’art, université Paris I (dir. Michel Poivert), 2005 (bibliothèque de la SFP, cote: 8046).
Par Gaëlle Morel le mercredi 11 janvier 2006, 21:10
La journée d’études consacrée au thème "Pratiques artistiques et photojournalisme" qui s’est tenue à la Maison Rouge le 9 janvier dernier a fait salle comble. Les auditeurs ont pu entendre des interventions variées, mêlant histoire de l’art, théorie, critique et points de vue d’artistes.
Par Gaëlle Morel le dimanche 27 novembre 2005, 14:59
Dans le cadre de l'exposition de Luc Delahaye, la Maison Rouge organise le 9 janvier prochain, en partenariat avec la Société française de photographie, une journée d'études consacrée au thème "Pratiques artistiques et photojournalisme".
Par André Gunthert le jeudi 3 novembre 2005, 06:54
A l'occasion de l'exposition La photographie pictorialiste en Europe, 1888-1918 (18 octobre 2005-15 janvier 2006), le Musée des Beaux-Arts de Rennes et l'université Rennes 2 Haute-Bretagne, avec le soutien de la Société française de photographie, proposent une journée d'études:
La photographie pictorialiste: avant-garde 1900?
Sous la direction de Nathalie Boulouch et Michel Poivert
Le 19 octobre 2005
La Société française de photographie propose ses ''Entretiens publics''.
Le mercredi de 18h à 20h, Maison européenne de la photographie, Auditorium Bernard-Pierre Wolff, 5-7, rue de Fourcy, 75004 Paris, Métro Saint-Paul, entrée libre.